route éfilée
aux coloris dilués
l'ombre est solitaire
dès la pensée arrière
Avide de vide gommé
d'averses vitriolées
les gemmes dans les montagnes
silices si las des je t'aime qui se fane
je m'envole lyrique
dans les cœurs des gouttes mirifiques
dessalées des pluies
je m'envole vers l'infini
les matins s'éteignent
les mots d'amour demi-morts
enfin s'étreignent
aux lueurs d'horreur de l'aurore
vitreux, visqueux de frayeur
Appâtant l'étoile divisée
serpent de torpeur
qui n'aura jamais pleuré.
Mon livre : Lettres avec Elise version étendue
-
Ce livre pourrait être un OVNI, cet objet qui est quelque part
inconnaissable et surtout ne saurait pas rentrer dans une norme, de fait.
Comme mon écriture...
Il y a 4 ans
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire