quoi de neuf dans autres vues ?

19/10/2008

(1)

le jour se traîne
Entre pourpre et calamine
Calamiteux
Telle l’une des dernières aurores
Comme tu l’as si souvent décrite
Comme tu t’y es si souvent enfermé
Ton regard se heurte au bout de ces lambeaux de cieux
Ceux que les hommes se sont réservés pour finir leur immortalité
Et larguer les nouveaux nés - poids insurmontable pour son orgueil - comme ils larguaient les amarres, comme d’autres lâchaient du leste
Pour s’approcher du soleil... souviens toi d’Icare... et de Babylone... jamais tu ne fus si près de l’échec, jamais ton inexistence ne fût aussi brillante et tes rêves si près du cauchemar ! Même Rome dans ses danses décadentes aux tempos rocailleux et cahotants offrait encore l’allure d’un frêle retour à la vie par sa lente décomposition et putréfaction... alors que notre progrès ne se délite pas – ou si peu – et seul survivance de notre règne suicide... continuons de larguer ce poids que nous sommes...

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