Vertiges de la mort

Les nuits passent et laissent des traces, laissent des morts… certains laissent des mots qui retentissent et défieront le temps. Points d’exclamation, d’exaltation quand la poésie se mêle au rock, peu d’orfèvres ont su y ciseler les mots dans ses corridors, dans ses gorges rauques.

Quiconque s’est laissé surprendre à essayer de saisir une seconde d’infini, a peut-être compris que certains textes sont insaisissables à l’instant où l’on veut s’en emparer. La plume qui y a laissé des symboles, des hiéroglyphes sonores que l’oreille saisit, de manière empirique, laisse l’ombre d’une sensation, comme une empreinte dans le sable suivi d’une vague… ou peut-être comme un rêve dont seules quelques bribes subsistent au réveil. Savourer, savoir rêver… se laisser porter…

Quiconque s’est laisser aller à tenter de rentrer dans certains auteurs contemporains et rock, a dû se livrer corps et âme à cette logique des grands poètes, qui veut que le cœur prenne le dessus et se laisse envahir des volutes verbales, sonores, musicales… lieu sacré où tout se mêle et jamais ne s’emmêle… « toujours sur la ligne blanche » dirait-il. Ici et là… des textes qui resteront, qui rêveront… alors que Monsieur a tiré sa révérence… définitivement.